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Le rapport Risk In Focus 2024 de l’ECIIA nous indique dès son introduction que « la cybersécurité et la sécurité des données ont conservé leur position de leader de longue date en tant que principale menace de la région, avec un risque et un effort d'audit interne bien équilibrés (84 % et 79 % respectivement). Ces niveaux semblent s’être stabilisés aux niveaux alimentés par la pandémie – mais les technologies disruptives telles que l’IA pourraient les propulser plus haut d’ici 2027. »
Et dans votre organisation ? A-t-on bien adapté l’effort d’audit interne de la sécurité de l’information par rapport aux risques évalués dans votre contexte ? Parvenez-vous à convaincre le Board d’agir en ce sens ? Auriez-vous besoin d’arguments à cet effet ?
Si oui cette table ronde est faite pour vous ! Venez écouter et échanger et repartez avec votre fiche argumentaire spécial Board et C-Level !

Comment passer de l'aliénation au plein épanouissement au travail ? Mon livre Du Labeur à l'Ouvrage explore l'émergence d'un nouveau paradigme axé sur les valeurs de l'artisanat — l'autonomie, la responsabilité, la créativité, le savoir-faire et la durabilité. Le "contrat de labeur" de l'ère industrielle offrait des avantages substantiels (sécurité sociale, syndicats puissants, congés, retraite, etc.) en échange d'une forte aliénation (tâches fragmentées, appauvrissement professionnel, horaires rigides, subordination). Cependant, ces avantages se sont érodés, laissant place à un besoin croissant d'un "contrat d'ouvrage" basé sur des conditions de travail plus artisanales et à la maîtrise d’un métier.
Les applications de l'IA ont récemment touché des travailleurs "créatifs" jusque-là peu automatisés, suscitant des inquiétudes similaires à celles des “Luddites” d'autrefois. Les freelances, tels que les rédacteurs, les designers et les illustrateurs, perdent déjà des clients, tandis que l'IA exploite le travail créatif et transforme les emplois de cols blancs. Le modèle artisanal permet de mettre les outils au service du travail humain plutôt que l’inverse.
Contrairement au paradigme industriel, qui divise le travail en tâches, l'artisanat privilégie le métier, qui représente un ensemble de compétences au service d'une mission. Il permet au professionnel d'adapter ses tâches en fonction de l'évolution de son métier et d'enrichir ses compétences. La maîtrise, combinée aux relations humaines et à l'incarnation du travail, renforce la solidité du travailleur. Ce modèle est aussi plus adapté à un monde qui fait face à la fois au vieillissement de la population et au réchauffement climatique.

Alexandre Beaussier et Stéphanie de Chalvron mènent conjointement les travaux de recherche et d'innovation de Humans Matter, entreprise de design cognitif, et nous partagent les premières conclusions du projet Essaim qui s’inscrit dans le cadre du plan de relance France 2030. L’occasion de développer un regard critique sur les définitions actuelles de la notion de Softskills, proposer leur propre approche et présenter leurs premières hypothèses de parcours d’apprentissage de ces nouvelles compétences par les collaborateurs dans le cadre de la formation professionnelle.